Nous quittons les rives du Danube et de son delta pour poursuivre vers le nord du pays. Nous voici dans la partie moldave de la Roumanie. L’identité change un peu. Ici, la figure de la région est le taureau moldave. La région est parsemée de douces collines, de petites exploitations agricoles. On y croise encore des charrettes tirées par des chevaux et des meules de foin dans les prairies.
Deuxième plus long fleuve européen après la Volga, le Danube vient se jeter dans la mer Noire à hauteur de la frontière ukrainienne. Les villes de Sulina et Saint-Georges marquent les embouchures des deux bras sud du fleuve. Plus au Nord, la deuxième branche du cours d’eau vient compléter le squelette du delta.
Si vous allez à Bucarest, vous ne pouvez pas l’ignorer, construit en hauteur, le bâtiment écrase tout par ses dimensions de plus de 200 mètres de côté et ses 8 étages. Il est la concrétisation du rêve fou du dictateur Nicolae Ceaușescu. Pour le construire, il a ordonné l’expropriation d’un cinquième de la ville. Des milliers de personnes ont été relogées dans des conditions insalubres.
Le train constitue donc une alternative tout à fait crédible. D’ailleurs, le nombre de trains de jour comme de nuit est impressionnant, Bucarest Nord ne dort jamais ! On ne trouve pas de réseau à grande vitesse, mais le pays fait des efforts. En cinq ans, le réseau se modernise, le matériel roulant est restauré ou renouvelé.
Nous avons toujours un réel plaisir à visiter les pays des Balkans. Cette année, nous retournons en Roumanie. Il y règne une douceur de vivre que l’on ne retrouve pas partout ailleurs. En été, la chaleur envahit les terres. Il est alors temps de quitter la fournaise de Bucarest et d’aller chercher un peu de fraîcheur le long de la mer Noire à Constanta. À quelques heures de route des plages dorées, le Danube s’ouvre sur la mer dans un majestueux delta. Loin de la Transylvanie et de Dracula, la partie orientale de la Roumanie offre un visage moins connu.
Nous sommes assez curieux de découvrir un pays qui a été la première puissance mondiale sur lequel le soleil ne se couchait jamais. On prévoit un itinéraire de huit jours partagé entre la capitale et l’Andalousie. Le programme sera assez dense avec la visite du Palais royal, du musée du Prado, du jardin botanique, de Grenade et de Cordoue en n’oubliant pas un passage par la Sierre Nevada et les lieux de tournage des westerns.
Une fois par an, le carnaval électrise toute l’île (et l’archipel) pendant quelques jours. Tout le monde participe, les enfants défilent, les grands chantent et dansent en attendant LE jour du Mardi gras. Le carnaval coule dans les veines des habitants. Dès que les chansons officielles des groupes jouent, tout le monde sort, et participe. Plus rien n’existe à part la fête.
Quand on se rend dans un endroit une première fois, c’est une découverte, si on s’y rend une seconde fois, c’est le début d’une histoire commune à partir de la troisième fois, c’est un coup de foudre et une profonde affection voit le jour pour ce pays et son peuple. C’est ce qui nous arrive avec le Cap-Vert, archipel confetti posé en plein milieu de l’Atlantique, sous les Alizées et baigné par le soleil. Il ne faut pas s’arrêter à sa petite taille, le Cap-Vert est riche de son histoire, de son peuple, de ses artistes et de ses traditions.
Kagoshima est notre dernière étape. À l’échelle du Japon, la ville est moyenne. Le climat est différent, on voit de nombreux palmiers, des fleurs exotiques, nous ressentons une chaleur douce et un peu humide. L’Océan Pacifique s’ouvre à quelques kilomètres vers l’archipel d’Okinawa. Ce n’est qu’un aperçu, mais, à ce moment, on comprend que de grands noms comme Paul Gauguin ou Jacques Brel soient tombés amoureux de cette région du globe.
La ligne « Hohi » traverse l’île par l’intérieur des terres et coupe littéralement le cratère d’Aso en deux.
En octobre, les agriculteurs le récoltent, les parcelles sont parsemées de petites bottes, toutes bien alignées. Ensuite, le trajet se fait plus sinueux, la voie monte, les champs font place à la forêt. Le soleil se couche, ses rayons inondent la campagne de reflets rouges et orangés.
Sur le quai, la première surprise vient des haut-parleurs qui annoncent la destination en chantant. Notre hôtel est un « ryokan », une maison d’hôtes traditionnelles, nous dormirons sur des futons et des bains publics sont à disposition. On pourrait qualifier la chambre de monacale, peu de mobilier, pas de lit, mais juste un matelas que l’on installe chaque soir et un balcon pour prendre le thé au soir.
Après quelques heures de train, nous arrivons au début de soirée à Fukuoka. C’est la grande ville du nord et la porte d’entrée de Kyushu.
Malgré la nuit tombée, la température y est douce, l’ambiance est plus décontractée qu’à Tokyo. Certains diront que c’est le charme des villes de province.
Pour rejoindre l’île de Kyushu et en faire le tour, nous prendrons le train. Certains seront rapides comme des flèches argentées, d’autres seront mignons, peints en jaune ou rouge, certains seront plus lents roulant sur une voie unique, rappelant un monde ferroviaire depuis longtemps révolu en Europe.
Notre journée va s’articuler en deux temps, d’abord spirituel avec les temples d’Asakusa et le Matsuchiyama Shoden et ensuite plus calme avec une promenade en bateau vers le Odaiba Marine Park et son ancienne batterie de canons transformée en lieu de promenade.
Nous avons hâte de partir, encore une petite journée d’attente avant de fouler la terre du Soleil levant. Ces quinze heures de vol qu’il faudra passer entre livres, films, sommeil et trois plateaux-repas. Quinze heures pour laisser au Japon le temps de se laisser désirer une dernière fois. Quinze heures délicieuses où l’on peut encore rêver, imaginer ou fantasmer son Japon idéal.
On oublie parfois que la Belgique, au cours de l’histoire européenne, a toujours été une terre de convoitise, un champ de bataille et un territoire d’occupation. Son indépendance fait plutôt figure d’exception historique
Après 4 h 30 de vol, l’île apparaît par le hublot de l’aéronef. À première vue, l’archipel est un petit ensemble de confettis posés au milieu de l’atlantique. L’île est volcanique avec de-ci de-là des traces d’éruptions marquant le paysage. Le dernier réveil des volcans remonte à 400 ans. Elle offre beaucoup d’avantages pour un hivernage, un climat doux toute l’année, un ensoleillement quasi permanent et des structures hôtelières modernes.
Nous empruntons l’autoroute qui traverse l’île d’ouest en est. Le paysage est montagneux et les petits villages fortifiés se succèdent. Nous nous arrêtons à Enna, ville au centre de l’île perchée à mille mètres d’altitude.
Carrefour entre l’Afrique et l’Europe, capitale du royaume à l’aigle bicéphale, au centre de la Méditerranée, ville au tempérament bien trempé avec une histoire plus que doublement millénaire, Palerme est un véritable coup de cœur. La douce lumière d’automne invite le promeneur à la flânerie dans ses ruelles étroites baignées d’une lumière aux teintes dorées. Ses églises, pour la plupart baroques, sont ostensiblement décorées.
Le loch Ness prend place dans une ancienne vallée glaciaire. Avec le soleil, la forêt, l’eau, la petite route qui sinue le long du rivage est très agréable. Il faut maintenant l’imaginer en automne ou en hiver, par un ciel bas et brumeux. L’ambiance est alors propice à laisser vagabonder son esprit. Avec les châteaux, la brume et les forêts, on peut alors croire à tout. Fantômes, princesses, dragons et magiciens peuvent facilement prendre vie.
Le ferry nous emmène d’Ullapool à Stornoway. La ville est plutôt petite, pas de hauts bâtiments, le tourisme de masse est relativement tenu à l’écart. Le nombre de ferries est limité et le trajet dure trois heures rendant l’aller-retour sur la même journée impraticable pour du tourisme d’un jour.
Après ces quelques jours en ville, nous récupérons la voiture de location et en route pour le nord avec pour destination l’île de Lewis and Harris. En chemin, nous traverserons des paysages typiques et magnifiques. Nous prévoyons deux jours pour faire le trajet.
Edinburgh est une ville qui vit ses traditions. Chaque année, elle accueille sur le parvis du château le « Royal Edinburgh military Tatoo ». C’est un défilé militaire qui allie cornemuses, figures, fanfare, feux d’artifice et jeux de lumière. Il est très réputé dans tout le pays. D’ailleurs, les tribunes provisoires sont déjà installées et les préparatifs battent leur plein. Nous apprendrons par la suite que le château est toujours la maison des militaires.
Découverte d’Edinburgh, Porte d’entrée de l’Écosse, Vue sur la ville En fin d’après-midi, nous arrivons à Edinburgh. Notre « bed and breakfast » est un peu excentré du centre. D’emblée, nous sommes projetés dans un quartier résidentiel typique. Les maisons sont quasiment toutes pareilles, alignées, avec, à l’avant, un jardinet et deux portes. Les habitations sont généralement…
La Tamise coule paisiblement le long de l’université dominée par l’observatoire qui donne son nom au premier méridien. Le site est véritablement charmant et il est facile d’y passer une journée complète.
Notre hôtel est dans le quartier de Kensigton, sur la ligne de métro « Central » en bout de la deuxième zone. C’est un endroit calme et idéalement situé, les trajets en métro sont courts et directs.
Avant de partir,… Depuis l’ouverture du tunnel sous la manche, voyager à Londres ou en Grande-Bretagne est facile. Il suffit de quelques heures de train au départ de Paris, Bruxelles ou Amsterdam et vous y êtes ! Attention, depuis le Brexit, il faudra emporter son passeport pour passer les contrôles de douane. Depuis Londres, il est…
La vallée du Douro Pour notre deuxième jour voituré, nous découvrons la vallée du Douro et la petite ville de Régua. Afin de profiter du paysage et des différents monuments, il faut quitter l’autoroute et prendre le chemin des écoliers. Soyez prudents, les routes secondaires sont étroites et sinueuses. Cependant, le jeu en vaut la…
Le nord du Portugal est la terre des origines du pays. Les témoignages sont nombreux. On y trouve des châteaux, des églises romaines ou de petits monastères. À 55 kilomètres au nord-est de porto, vous trouverez la ville de Guimarães. Le centre historique, son château et le palais ducal sont de petites pépites architecturales.
Après le premier jour et sa longue promenade le long du Douro, nous prenons la ligne de bus partant de l’hôtel qui nous conduit au nord de la Ville, à la lisière du centre historique. Nous tombons directement sur un édifice qui contraste avec la carte postale de Porto : la « casa musica » est résolument moderne.
Le Portugal est un pays attachant, on se sait pourquoi, mais on y retourne régulièrement. Cela fait déjà la 3e fois en quatre années. On y apprécie la gentillesse de ses habitants, la douceur de vivre ou encore les rondeurs de son relief.
Rome, capitale de l’Italie, contemple les visiteurs de ses presque 3000 d’histoire. On y trouve de tout, des ruines les plus anciennes aux bâtiments les plus modernes en passant par le siège de l’Église catholique romaine. Rome est une bulle architecturale que l’on ne trouve nulle part ailleurs.
La capitale du Japon est une mégalopole de plus de 13 millions d’habitants. Sa banlieue proche compte 40 millions d’âmes, ce qui en fait la zone urbaine la plus peuplée au monde.
Kyoto est la dernière étape de notre voyage avant Tokyo. A premier abord, c’est une grande ville avec ses gratte-ciel, ses grandes avenues, son rythme effréné. Dans un second temps, c’est aussi un des centres spirituels du Japon avec ses nombreux temples, ses lieux de culte et son palais impérial.
Nous nous arrêtons pour 2 jours à Himeji. C’est le château du Héron blanc. Il a gardé sa structure en bois d’origine. Par chance, il a été épargné des bombardements américains de la Seconde Guerre mondiale.
Le temple d’Itsukushima Dès notre arrivée à Tokyo, nous prenons le train pour la ville d’Hiroshima. Pour notre première journée et nous détendre après le voyage, nous visitons l’île de Miyajima. Elle se situe à quelques kilomètres de la ville. On y accède par un court trajet en train et une traversée en ferry d’une…
Dès notre arrivée à Tokyo, nous prenons le train pour la ville d’Hiroshima. Pour notre première journée et nous détendre après le voyage, nous visitons l’île de Miyajima. Elle se situe à quelques kilomètres de la ville.
Le Japon est pour nous un rêve d’enfant et d’adolescent : les mangas, la modernité, les gadgets « hi-tech », les pousseurs dans le métro, etc. En grandissant, nous le fantasmons, avec ses temples, son histoire, ses cerisiers, son empereur. Le pays du soleil levant est une porte d’entrée sur l’Asie avec un soupçon d’occident. Il a su…
Nous arrivons à l’aéroport au début d’après-midi, nous récupérons nos bagages et prenons le métro. Il est directement à la sortie de l’aéroport et nous amène au centre-ville quasiment aux portes de l’hôtel. Nous prenons rapidement possession de nos chambres, la journée est déjà bien avancée. Nous allons retirer nos Lisboa Card à l’office du…
Fière de son passé et confiante en son avenir, avec un pied sur mer et l’autre sur la terre, Lisbonne conjugue ses contrastes avec une douceur de vivre qui lui est propre. C’est une capitale ouverte et accueillante que le tourisme de masse transforme rapidement. Les places et les grandes artères se vident de leurs…
En route pour Sibiu et promenade en montagne Et nous voilà partis pour notre première étape en voiture. Les autoroutes ne sont pas courantes en Roumanie, le réseau est seulement en train de se construire. Les routes nationales à deux voies de circulation sont nombreuses. Les traversées de village, de petites bourgades ou de villes…
Voyager en train Nous laissons Bucarest et partons pour les provinces roumaines, plus particulièrement les Carpates et ses montagnes ainsi que la plaine de l’ouest formant la frontière avec la Hongrie. Pour éviter la fureur urbaine et une longue route en voiture, nous rejoignons le centre du pays en train. Nous avons acheté les billets…
Première balade Nous décidons de passer trois jours dans la capitale roumaine et commençons par une petite marche dans la vieille ville. Il y fait chaud, nous sommes à la mi-juin. L’hyper centre de Bucarest est relativement petit. Nous accédons rapidement à pied dans les quartiers les plus anciens. Ils ne sont plus très nombreux.…
Hors des sentiers battus et préservé du tourisme de masse, la Roumanie garde une part de mystère. Elle se situe aux confins de l’Europe et au carrefour des influences latines et slaves.
À trois heures de vol de Bruxelles, aux portes de l’orient, Athènes offre un dépaysement total. C’est le berceau de notre démocratie. De plus, c’est une ville cosmopolite aux portes du monde oriental. Nos codes européens sont donc quelque peu bousculés.
Situé à 1 h 30 de route, au sud de la ville, perché au cœur des montages, le monastère de Rila est une petite merveille d’architecture. Le site est très riche et nous ne pouvons que vous conseiller de prendre un guide. Nous avons demandé à une agence de voyages locale d’organiser cette excursion. Sur la route,…
Lorsque l’on réfléchit à ses envies de voyage, la Bulgarie n’apparaît généralement pas en haut de la liste. Pourtant ce pays des Balkans dispose de nombreux atouts comme la Riviera de la mer noire, des montagnes majestueuses, une histoire riche de plus de deux mille ans et une très bonne gastronomie. Il faut cependant rester…
Sur la route de Sozopol, petite station balnéaire de la côte, nous faisons étape au château de Ramadinovo. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est un édifice récent tout droit sorti de l’imaginaire de son concepteur.
Sofia est devenue la capitale de l’état bulgare depuis 1878 à l’issue de la guerre russo-turque. C’est une capitale jeune et cela se ressent. Les bâtiments historiques antérieurs à cette période sont plus petits. Les constructions postérieures à cette date refléteront le changement de statut de la ville. Ils seront plus vastes. Pour une capitale,…