City-trip à Porto (partie 1)
Le Portugal est un pays attachant, on se sait pourquoi, mais on y retourne régulièrement. Cela fait déjà la 3e fois en quatre années. On y apprécie la gentillesse de ses habitants, la douceur de vivre ou encore les rondeurs de son relief. C’est un peuple fier, avec une histoire riche et un patrimoine qui n’a rien à envier aux plus grands.
Après Lisbonne qui nous a ouvert ses bras par deux fois, nous prenons la route pour Porto et sa région. Nous y passerons une semaine, au programme : plages et promenades, visite de la ville et de la vallée du Douro avec ses paysages classés à l’UNESCO.
Porto est une agglomération à deux visages : côté ville, les églises baroques et les petites ruelles typiques, côté plage, de vastes étendues où l’on peut étaler sa serviette et déguster une cuisine simple directement venue de l’océan le plus souvent préparée par les familles de pêcheurs. De plus, c’est une cité historique plus que deux fois millénaire qui a donné son nom au pays et à un vin cuit bu dans le monde entier. C’est la deuxième cité du pays en nombre d’habitants. Il n’en demeure pas moins qu’un charme tout provincial s’en dégage. Les habitants sont moins stressés qu’à Lisbonne. La ville est constituée de deux entités bien distinctes, la ville de Porto sur la rive droite du fleuve et la commune de Vila Nova de Gaia sur la rive opposée où commencent de très belles plages sur des kilomètres. L’océan Atlantique bat cette côte de ses vagues puissantes, ce qui en fait un lieu idéal pour se rafraîchir sous les embruns lors des fortes chaleurs.
Le nord du Portugal est facilement accessible en voiture ou avion. Elle se situe à 2 h 30 de vol de la Belgique ou du nord de la France. L’aéroport est desservi par le métro, bus, taxi ou Uber. Arrivé sur place, vous pourrez aussi louer une voiture facilement, car le centre-ville se visite en maximum trois jours.
Porto est donc idéale pour un week-end prolongé, mais si vous prévoyez de rester plus longtemps, une promenade dans l’arrière-pays le long de la vallée du Douro s’impose. Vous découvrirez une autre facette de la région, plus rurale et moins touristique.
Dans les grands centres urbains, l’anglais et le français sont parlés couramment. Dans les campagnes c’est parfois un peu plus compliqué. Cependant, il y aura toujours quelqu’un pour vous aider, ce n’est pas rare de voir un client connaissant la langue vous expliquer la carte ou vous conseiller sur les plats à déguster.
Pour préparer votre visite, le site de l’office de tourisme de Porto est très bien fait mais en anglais. Sinon, vous pouvez vous rabattre sur le site du Portugal :