Grande-Bretagne, Londres, l’Ecosse et l’Île de Lewis and Harris (Partie 4)

Grande-Bretagne, Londres, l’Ecosse et l’Île de Lewis and Harris (Partie 4)

31 juillet 2023 0 Par Gilles Fontaine

Découverte d’Edinburgh, Porte d’entrée de l’Écosse, Vue sur la ville

En fin d’après-midi, nous arrivons à Edinburgh. Notre « bed and breakfast » est un peu excentré du centre. D’emblée, nous sommes projetés dans un quartier résidentiel typique. Les maisons sont quasiment toutes pareilles, alignées, avec, à l’avant, un jardinet et deux portes. Les habitations sont généralement composées de deux corps de logis et sont construites en pierre noire du pays.

Toute la ville repose sur un ancien volcan. Exprimée de cette manière, cette noirceur n’engage pas à la visite. Cependant, l’ambiance qui se dégage de la ville, surplombée par son château et dominée par la « Table du Roi Arthur » est puissante. La cité est comme un roc insubmersible ancrée dans la terre et ses traditions, mais également résolument ouverte sur le monde, bercée par le calme de la baie d’Edinburg. Qu’il pleuve, qu’il vente, avec du soleil ou sous les nuages, les reliefs des pierres et de l’environnement offrent un spectacle sans cesse renouvelé dont il est difficile de se lasser.

Pour cette première journée, c’est dimanche, il fait bon et les habitants profitent de leur journée de repos. Notre chambre d’hôte est située au pied de la « Table du Roi Arthur » qui fait partie de « Hollyrood park ». C’est un lieu de promenade prisé des habitants. L’ascension est assez facile. Prévoyez quand même de bonnes chaussures de marche. Une fois en haut, la vue est surprenante, votre regard embrasse d’un coup d’œil la ville, le golfe d’Edinburgh enjambé par trois ponts historique (le Forth Bridge, le Forth Road Bridge et le Queensferry Crossing Bridge), la campagne et la ville dominée par son château.

Nous descendons ensuite par le versant opposé du massif pour arriver en ville. Nous passons à côté du domaine royal de Holyrood pour longer le parlement écossais. Le Parlement a été réintégré dans ses fonctions législatives en 1998. Il était dissous depuis 1707. C’est une belle renaissance, symbolisant l’identité écossaise.

Nous grimpons ensuite sur « Calton Hill » (eh oui, encore une colline, on grimpe beaucoup à Edinburgh). On y trouve divers monuments dont le mémorial de Nelson ou encore un ancien observatoire. La construction la plus intéressante est la reproduction d’une colonnade du Parthénon d’Athènes. À l’origine, la construction devait reproduire l’intégralité du bâtiment antique. Elle fut stoppée par manque de fonds. C’est incroyable le nombre d’édifices qui n’ont pu être achevés par manque d’argent, et ce, quel que soit l’époque, le continent ou la culture.

Nous descendons vers le centre-ville pour y passer la fin de journée. La promenade est agréable en cette fin d’année scolaire. L’heure est au voyage de groupe et visites culturelles. Il se dégage de la ville un dynamisme qui n’appartient qu’à ces villes universitaires et Edinburgh héberge une des plus anciennes et réputées d’Europe. L’après-midi est déjà bien entamée, et après ces presque vingt kilomètres de marche il est temps de rentrer. Cette fois, nous prenons le bus. Nous mangerons dans un petit restaurant local. Le lendemain, le château, le « royal mile » et le Jardin botanique nous attendent.