C'est le premier pas qui compte
Quand on visite San Francisco, notre regard est attiré par sa baie ouverte sur l’océan Pacifique. Au centre de celle-ci, une petite île occupée tout entière par un édifice imposant, l’ancienne prison d’Alcatraz. Et, en regardant un peu plus loin, le regard s’arrête sur les lignes harmonieuses du Golden Gate.
Après cette petite tournée sur le port, nous ne pouvons résister à l’attrait des collines de la ville. Nous prenons les « cabs cars ». Ce sont des tramways tractés par des câbles, une sorte de téléphérique inversé. Il y en a bien besoin quand on voit la raideur de la pente.
Il est enfin temps de quitter les grandes villes. Nous nous rendons à Lone Pine, petite localité de 2000 âmes…
Las Vegas est une ville posée en plein désert, elle est construite uniquement pour le jeu. L’ambiance est très particulière, voire artificielle. Tout commence par un grand panneau « Welcome to Fabulous Las Vegas ».
En venant de Los Angeles, il faut compter une demi-journée de voiture pour arriver à Las Vegas. Les autoroutes américaines sont très bien conçues avec leurs larges bandes, leurs conducteurs disciplinés, une allure correcte et quelques spécificités par rapport à l’Europe.
La voiture est indissociable de l’esprit américain. Il les rattache à la conquête de l’ouest, à la route 66, à l’industrialisation de leur pays avec la Ford T, première voiture construite en série.
Los Angeles est la première mégapole ainsi que le premier contact que nous avons avec les USA. Par le hublot de l’avion, on voit d’abord un océan de petits immeubles avec au centre une île de gratte-ciel.
Pour un Européen, les préjugés et les idées préconçues sont nombreux. Nous ne voyons ce pays que par une fenêtre étroite, souvent par les films, les séries et la télévision. Notre vision est donc essentiellement parcellaire.