L’Islande, Reykjavík (partie IV)

L’Islande, Reykjavík (partie IV)

4 mars 2023 0 Par Gilles Fontaine

Enfin, nous reprenons la route vers la capitale. Nous passons par la localité d’Akureyri, deuxième plus grande localité de l’île. Nous quittons alors les grands espaces sauvages des Highlands. Notre premier contact avec un monde plus urbanisé se fait par un contrôle de vitesse ! En fonction de votre itinéraire, c’est soit la première ville que vous rencontrez après 10 jours de route ou la dernière avant un long périple sur la n° 1. Quelle que soit la manière dont vous faites le tour, la partie entre Akureyri et Reykjavik est moins sauvage, plus marquée par les activités humaines. L’agriculture est plus riche, les moutons sont remplacés par les cheveux. À noter, la présence d’un petit jardin botanique en face de l’hôpital. L’entrée est gratuite et permet de passer un agréable moment dans un parc entretenu avec soin.



En descendant d’une montagne, vous déboucherez sur une vaste plaine, la capitale est encore à 30 kilomètres, mais les immeubles commencent à se dessiner sur l’horizon. Petit à petit, la ville se rapproche. Il faut alors tourner le dos aux grands espaces et revenir à la civilisation. On ne peut que se demander où se situe la « civilisation ». J’aimerai plus parler d’équilibre entre les deux mondes.

La ville est à taille humaine, quelques jours suffisent pour la visiter. La cathédrale est un des points les plus élevés. Comme dans la plupart des sociétés scandinaves, la religion pratiquée en majorité est le protestantisme. Vous ne trouverez pas de grandes fresques. Toute l’attention du croyant doit être focalisée sur Dieu, son fils et Marie. On trouve également des lieux consacrés à la foi catholique.

Une autre visite intéressante est le musée national qui se situe dans l’enceinte de l’université. Les salles présentent dans une scénographie moderne et interactive divers objets de l’histoire islandaise des Vikings à nos jours. On apprend ainsi par les analyses génétiques que les hommes ont leurs origines en Norvège alors que les femmes viennent majoritairement d’Écosse. D’une manière générale, la ville n’héberge pas de grandes réalisations architecturales mais la vie sociale et culturelle est intense.

Comme dans toute ville, par endroits, des ouvriers renouvellent la voirie et les trottoirs. Afin de ne pas se retrouver surpris par le verglas, et comme l’énergie géothermique est surabondante, des tuyaux chauffent la route, les citoyens sont à l’abri d’une mauvaise chute.

Hélas, il faut déjà repartir de cette quinzaine islandaise et il y a tant à dire. C’est un voyage qui nous a marqués. Jamais nous n’avions pensé nous retrouver aussi petits face aux éléments. La nature y est puissante, volcanique et tonitruante. Si vous y allez, profitez de chaque instant, respectez les sentiers et l’environnement, votre voyage en sera d’autant plus enrichissant.