Le Cap-Vert, quelques généralités (partie I)

Le Cap-Vert, quelques généralités (partie I)

25 février 2023 0 Par Gilles Fontaine

Le Cap-Vert est surtout connu pour ses plages, ses tortues, son climat tempéré-chaud toute l’année et ses clubs-vacances pour touristes déposés par charters. Beaucoup ne quitteront pas l’hôtel et le bar de la piscine. Même si nous pouvons comprendre la démarche de repos et de vacances, nous trouvons que c’est toujours dommage de faire quasiment huit heures d’avion depuis la Belgique pour rester à l’hôtel. Si on prend la peine d’en sortir, on trouvera des personnes sensibles, quasiment toujours de bonne humeur et ouverte au dialogue. Si on dépasse ce verni, le capverdien est fier de son pays, il défend son identité propre, un peu portugaise par la colonisation de l’île dès le XVème siècle, un peu africaine de par le commerce d’esclaves et enfin capverdienne depuis l’indépendance du pays. Même petit, le rayonnement du Cap-Vert est international tant au niveau politique et idéologique avec Amilcar Cabral ou au niveau culturel avec Cesaria Evora ou Tito Paris par exemple.

La population des différentes îles est de 600.000 habitants principalement établis sur l’île de Santiago. Si on compte les membres de la diaspora, il faut rajouter quasiment 1 millions de personnes.



Notre première visite en 2022 s’est organisée rapidement. Ne connaissant pas la destination, nous avons opté pour un voyage sur catalogue (voir notre article sur l’île de Sal). En 2023, nous avons mieux organisé notre visite et nous avons exploré l’île de Santiago qui est le siège de la capitale.

S’y rendre par ses propres moyens est assez facile. La plupart des vols que l’on trouve font une escale à Lisbonne. En effet, le Cap-Vert est une ancienne colonie portugaise. Le prix du billet est un peu plus cher que si vous prenez un voyage tout fait par un tour opérateur. Prévoyez également de payer la taxe aéroportuaire d’entrée sur le territoire. Vous pouvez l’effectuer sur un système automatisé, en ligne directement (https://www.ease.gov.cv/). Il vous en coûtera l’équivalent de 30 €.

Une fois arrivé sur place, pour vous déplacer, vous pouvez louer une voiture ou prendre le taxi. Les distances à couvrir sont toujours assez courtes en kilomètres. Par contre, les routes sont assez sinueuses et parfois montagneuses. Il faut donc prévoir des temps de parcours plus long. Aller du nord au sud de l’île mettra entre 2 et 3 heures, un peu plus si vous décidez de prendre la route du littoral. Sauf si vous logez à l’extérieur de la capitale, il n’est pas utile de louer une voiture plus que trois ou quatre jours. Les visites restent limitées. En général, les hôtels proposent un service de location directement à leurs clients. La conduite est assez tranquille, en mode « no stress », il n’y a quasiment pas de feux de circulation. Vous devrez être attentifs aux animaux (vaches, chèvres, etc.) qui peuvent traverser la route sans prévenir.

Il n’y a pas de transport en commun (sauf dans la capitale) où les bus sont assez bien organisés. Si vous voulez aller plus loin, il existe des taxis collectifs. Ils desservent les différentes localités.

Le coût de la vie est, bien entendu, moins cher qu’en Europe. La monnaie est l’escudo (CVE) et un euro équivaut à +/- 120 CVE. On trouve des supermarchés dans les villes principales. Si vous allez au restaurant, le service est un peu plus cool qu’en Europe et les habitudes du service (entrée, plat, dessert) sont assez similaires. Au moment de payer l’addition, à l’inverse de chez nous, pensez au pourboire (entre 10 et 20 %) de l’addition. Ce geste est apprécié et, au regard des prix pratiqués dans la restauration, n’alourdira pas votre budget. Ne perdez pas de vue que le salaire moyen d’un habitant est en moyenne de 300 $US.

Enfin, concernant la météo, il fait toujours bon le jour et la nuit. Nous conseillons vivement la crème solaire, même sous les nuages. Le ciel n’affiche pas toujours un bleu azur. La plupart du temps, il sera un peu laiteux. Le vent également est souvent présent.