La Roumanie, Voyage au cœur des Carpates – juin 2019, Avant de partir, … (épisode 1)
Hors des sentiers battus et préservé du tourisme de masse, la Roumanie garde une part de mystère. Elle se situe aux confins de l’Europe et au carrefour des influences latines et slaves.
Notre choix n’a pas été compris tout de suite par notre entourage et collègues. En Europe occidentale, les roumains traînent une réputation pas toujours très reluisante. Nous amalgamons souvent Roumains, Rom, pauvreté, criminalité et corruption.
Pourtant, dès la préparation de notre voyage, un pays attachant commence à apparaître avec une multiculturalité apaisée, une richesse architecturale, une diversité de paysages étonnante ainsi qu’un art culinaire abouti.
Nous arrêtons notre voyage sur la découverte de Bucarest et de la Transylvanie en privilégiant un vaste tour dans le centre et l’ouest du pays. Nos principales étapes seront Bucarest, Brasov, Sibiu, Timişoara, Oradea et Sighişoara. Nous avons prévu d’y passer deux semaines.
Pour s’y rendre, rien de plus simple, on trouve des vols au départ de Bruxelles par la compagnie nationale roumaine TAROM ou bien par RYANAIR et bien que faisant partie de l’Union Européenne, la Roumanie ne fait pas partie de l’espace Schengen. Il vous faudra donc passer la douane avec un document valide (passeport ou carte d’identité). La monnaie locale est le LEU (LEI au pluriel). Le pays est bien fourni en distributeurs de billets. On les trouve partout en rue ou dans les halls des hôtels.
L’usage veut que le client d’un bar, brasserie ou restaurant laisse un pourboire au personnel. Il est compris entre 10 et 20 % de l’addition. C’est à vous de l’ajuster en fonction de votre satisfaction. Veillez à toujours disposer d’un peu d’argent liquide, si vous pouvez payer vos consommation par carte, le pourboire se règle en espèces sonnantes !
L’aéroport international de Bucarest est situé proche du centre-ville. Cependant il n’est pas relié par le métro ou par train. Vous devrez donc prendre un taxi, bus ou transport privé. Nous avons testé le transport privé (navette fournie par l’hôtel) et Uber. La navette privée est très sympathique. Vous aurez une voiture moderne, voire luxueuse pour un tarif d’approximativement 30€ pour 30 à 45 minutes de trajet. En effet, Bucarest est relativement congestionnée aux heures de pointe. Quant à Uber, il est très bon marché, vous rejoignez le centre pour une quinzaine d’euros en y rajoutant un pourboire de 10 LEI (+/- 2,5€). Nous avons également testé le taxi, par rapport à Uber, ils sont à éviter, le chauffeur aura tendance à vous « repérer » et vous faire payer la course plus cher. Vous négociez le prix avant la course et le chauffeur ne met pas en route son compteur. Au final vous payez approximativement le double du prix d’une course normale au prix roumain. Nous avons donc favorisé Uber qui offre le prix de la course fixé à l’avance ainsi qu’une bonne sécurité.