La Roumanie, Bucarest et la Bucovine (Partie 1)

La Roumanie, Bucarest et la Bucovine (Partie 1)

29 juillet 2024 0 Par Gilles Fontaine

Quelques généralités

Nous avons toujours un réel plaisir à visiter les pays des Balkans. Cette année, nous retournons en Roumanie. Il y règne une douceur de vivre que l’on ne retrouve pas partout ailleurs. En été, la chaleur envahit les terres. Il est alors temps de quitter la fournaise de Bucarest et d’aller chercher un peu de fraîcheur le long de la mer Noire à Constanta. À quelques heures de route des plages dorées, le Danube s’ouvre sur la mer dans un majestueux delta. Loin de la Transylvanie et de Dracula, la partie orientale de la Roumanie offre un visage moins connu. C’est un pays idéal pour le tourisme doux. Les Autoroutes ne sont pas encore arrivées jusqu’aux confins de la Bucovine et de la Moldavie roumaine.

Les grandes villes de Roumanie sont accessibles directement au départ des aéroports belges ou français aussi bien par les lignes régulières que par les compagnies low cost. L’aller-retour est tout à fait abordable. Si vous choisissez la voiture, il vous faudra vous acquitter d’une vignette automobile que l’on peut acheter en ligne ou dans les stations-service de la région frontalière. Soyez prudents, les chemins sont généralement en bon état, mais dangereux. En effet, les autoroutes sont en construction et la conduite se fait habituellement sur des routes à 2 voies ou à 4 voies (2 bandes larges et 2 bandes plus étroites pour dépasser, mais pas de berne centrale). Les traversées de villages et petites villes sont nombreuses et le piéton est roi. Il faut donc redoubler de prudence en agglomération. Décider de prendre la voiture c’est accepter une moyenne horaire plus basse, c’est accepter de prendre le temps, c’est accepter de doubler des charrettes tirées par des chevaux, c’est accepter de rester coincé par un feu rouge, c’est accepter dans les régions les plus reculées de faire un bond en arrière de quelques dizaines d’années loin des autoroutes et des voies rapides.

Le niveau de vie est comparable à nos régions et le coût de la vie est légèrement plus avantageux. Ces dernières années, le fossé entre nos pays et la Roumanie tend à se combler. La monnaie locale est le LEI. Il vous faudra convertir en divisant la somme par 5 pour avoir l’équivalent en Euro.

Pour vous déplacer dans le pays, vous pouvez louer une voiture ou utiliser le train. Le réseau ferré est bien développé et dessert de nombreuses localités. Il est en pleine restauration.

Au rayon des conseils pratiques, soyez courtois, les habitants sont chaleureux et accueillants. On y parle le roumain, l’anglais et pour les personnes plus âgées, le français. Au restaurant, le service n’est généralement pas compris. Vous devrez rajouter en 10 et 20 % de supplément en fonction de votre satisfaction.

En Roumanie, on trouve des montagnes, des plaines, la plage, des villes et des régions industrielles. Le pays allie modernité et tradition, il est en pleine mutation, porté par un peuple dynamique qui veut mordre dans l’avenir comme dans une pomme : à pleines dents !

Lors de notre première visite, Bucarest était sens dessus dessous. Le pays était alors en pleine présidence de l’Union européenne. Évidemment, le Palais du peuple, second plus grand bâtiment administratif au monde, était fermé. Nous nous devions de revenir pour visiter ce monument. Nous en profiterons également pour nous rendre dans sa maison privée et dans quelques autres lieux comme le musée national ou la vieille ville.

En cinq années, le pays s’est transformé. Bucarest est une ville qui se rénove à une vitesse extraordinaire. Les bâtiments abandonnés autrefois retrouvent une seconde jeunesse. Partout, les chantiers poussent comme des champignons comme autant de preuves du dynamisme de l’économie.

Nous commencerons par la capitale et poursuivrons par la côte de la mer Noire, le delta du Danube et la Moldavie roumaine.